Le lancement de l’Opel Astra génération L marque le début d’une nouvelle époque. Conçue et produite à Rüsselsheim en Allemagne, sous la direction de Stellantis et pour la première fois sur la plateforme EMP2 du Groupe, cette toute dernière version affiche avec assurance un design moderne et accrocheur. Même après l’intégration des marques Opel et Vauxhall au groupe PSA, et donc à Stellantis, l’Astra conserve sa singularité.

La ligne effilée des phares LED de l’avant Vizor, particulièrement séduisante, dessine un look caractéristique pour cette famille de véhicules qui, tout comme le Mokka, contraste avec le design plus sobre des générations précédentes. Ce style acéré s’étend à l’arrière, autour duquel viennent s’étirer des feux au profil affiné et un montant C en aileron de requin.

L’intérieur n’est pas en reste. Des deux écrans 10 pouces qui fournissent au conducteur une myriade d’informations à la belle qualité des surfaces relevées d’accents signant un style caractéristique, l’habitacle de l’Astra respire la modernité. Les boutons physiques de la climatisation et du réglage de volume ont été conservés, Opel résistant à la mode du tout-tactile. Le volume intérieur est plus que respectable pour cette catégorie et la capacité du coffre est excellente avec 421 litres. À l’arrière, une longueur de la voiture augmentée de 4 cm offre plus d’espace pour les jambes des passagers.

La rigidité de torsion du nouveau modèle est supérieure de 14 %, pour une conduite qu’on sent plus précise et nerveuse que pour son prédécesseur. La suspension préserve un bon équilibre entre sportivité et confort mais l’Astra est légèrement plus lourde que ses concurrentes principales, d’environ 30 kg, et l’accélération s’en ressent.

Côté motorisation

Côté motorisation, le choix est généreux dès le lancement, avec deux moteurs essence 110 ch et 130 ch, une variante hybride plug-in 180 ch et un moteur diesel développant 130 ch. Un deuxième modèle hybride plug-in plus puissant (225 ch) est prévu, de même que d’autres motorisations à combustion interne. Une version électrique à batteries a également été annoncée pour le début 2023.

La compétition est féroce sur le segment C : la Golf VW, la Ford Focus, la Renault Megane et les Peugeot 308 et Citroën C4, également issues de l’écurie Stellantis, sont des rivales de poids. Sans compter que ce segment est de plus en plus délaissé par des particuliers se tournant vers des SUV compacts, ce qui explique le lancement de l’Astra Cross programmé pour 2023. Et le segment est très orienté flottes. Un risque avéré pour les valeurs résiduelles après 36 et 48 mois.

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